La France, nation millénaire, berceau de la souveraineté et de la grandeur, se trouve aujourd’hui humiliée au sein de l’Union européenne, non par la faute de ses citoyens, mais par une caste de hauts fonctionnaires qui, drapés dans leur idéalisme européen béat, ont abdiqué toute volonté de défendre les intérêts nationaux.
Ces technocrates, formés dans les couloirs feutrés de l’ENA et des grandes écoles, se révèlent être les fossoyeurs d’une France forte, sacrifiant son avenir sur l’autel d’une intégration européenne qu’ils vénèrent comme une religion.
L’Allemagne ou le Danemark, par exemple, ont cette chance de disposer de représentants qui, eux, savent se battre bec et ongles pour leurs peuples.
Une idéologie européenne au détriment de la France
Le cœur du problème réside dans une vérité accablante : les hauts fonctionnaires français envoyés à Bruxelles ne sont pas là pour défendre la France, mais pour construire une chimère appelée « Europe ».
Aveuglés par une idéologie fédéraliste ou super-étatiste, ils perçoivent la défense des intérêts nationaux comme une hérésie, un obstacle à leur grand projet d’intégration européenne.
Lorsqu’on leur demande de négocier avec fermeté pour protéger nos agriculteurs, nos industries ou nos services publics, ils frémissent.
Pour eux, défendre la France, c’est risquer le compromis, c’est freiner la marche glorieuse vers une Europe unie.
Ils préfèrent donc céder, plier, s’effacer, convaincus que chaque concession faite par la France est un pas vers un avenir utopique où les nations n’existent plus.
Cette mentalité est une trahison pure et simple.
Alors que les négociateurs allemands ou danois arrivent à Bruxelles armés d’une détermination froide, prêts à arracher chaque avantage pour leur pays, les Français, eux, se présentent avec des discours lénifiants sur « l’intérêt commun européen ».
Quelle naïveté !
Quelle lâcheté !
Pendant que nos fonctionnaires s’épuisent à trouver des compromis pour satisfaire tout le monde, les autres nations imposent leurs priorités, raflent les subventions, sécurisent leurs marchés et négocient des dérogations.
Résultat : la France, deuxième contributeur net au budget européen, se retrouve avec des miettes, tandis que d’autres prospèrent sur son dos.
Un contraste saisissant avec l’Allemagne et le Danemark
Comparez cette attitude à celle de l’Allemagne ou du Danemark, et l’ampleur du désastre devient évident.
Ces pays envoient à Bruxelles leurs meilleurs soldats : des avocats aguerris, des négociateurs chevronnés, souvent issus du privé, rompus aux joutes les plus rudes.
Ces représentants ne transigent pas sur l’intérêt national.
Ils arrivent avec des dossiers bétonnés, des stratégies affûtées et une mission claire : maximiser les gains pour leur pays.
Les Danois, par exemple, ont maîtrisé l’art des « opt-outs« , ces dérogations qui leur permettent de contourner des règles européennes jugées contraires à leurs intérêts, que ce soit sur la justice, l’immigration ou la monnaie.
Les Allemands, de leur côté, imposent leur vision économique, dictant les termes des politiques commerciales ou industrielles pour protéger leur hégémonie.
Et la France ?
Elle envoie des idéologues, des bureaucrates qui se gargarisent de leur « passion pour l’Europe ».
Ces fonctionnaires, souvent coupés des réalités du terrain, n’ont ni la hargne ni la compétence pour se battre à armes égales.
Ils manquent de l’expérience du privé, de la ruse des avocats d’affaires, de la ténacité des négociateurs endurcis.
Pire encore, ils semblent considérer leur rôle comme une mission quasi spirituelle : « sauver l’Europe » en sacrifiant la France.
Ce n’est pas de l’incompétence, c’est une faute morale, une désertion devant l’ennemi, un crime de haute trahison.
Le mécanisme de l’affaiblissement français.
Le mécanisme est limpide et révoltant.
Tout commence par le recrutement et la formation de ces hauts fonctionnaires. Dans les écoles d’élite françaises, on inculque une vision messianique de l’Europe, présentée comme la solution à tous les maux.
Les futurs représentants de la France à Bruxelles sont formatés pour penser en termes de « compromis européen » plutôt que de rapport de force.
Une fois sur place, ils se fondent dans la bulle bruxelloise, un microcosme déconnecté où l’on célèbre l’effacement des nations.
Là, ils côtoient des homologues allemands, danois ou italiens qui, eux, n’ont qu’un objectif : tirer le maximum pour leur pays.
Les Français, eux, cherchent à plaire, à être les « bons élèves » de l’Europe, au point de brader nos intérêts.
Ce déséquilibre se manifeste à chaque négociation.
Prenons un exemple : les traités européens ou les directives de la CEDH.
Les Danois, pragmatiques, identifient les articles contraires à leurs intérêts, mobilisent des armées d’experts pour construire un argumentaire, et négocient des exemptions.
Les Français, eux, acceptent ces textes sans broncher, de peur de « fragiliser l’Europe ».
Résultat : nos agriculteurs croulent sous les normes, nos entreprises sous les taxes, pendant que d’autres s’en sortent indemnes.
Ce n’est pas une fatalité, c’est un choix – celui de hauts fonctionnaires qui préfèrent l’utopie européenne à la réalité française.
Un sursaut ou le déclin
Il est temps de dire stop à cette mascarade.
Les hauts fonctionnaires français doivent cesser de se comporter en missionnaires de l’Europe et redevenir les défenseurs implacables des intérêts de la France.
Nous avons besoin de négociateurs qui mordent, qui imposent, qui gagnent.
Nous avons besoin d’envoyer à Bruxelles des stratèges issus du privé, des avocats pugnaces, des patriotes qui savent que la grandeur de la France n’est pas un obstacle à l’Europe, mais sa condition.
Tant que nous confierons notre destin à des idéologues enamourés d’une Europe sans nations, nous continuerons à perdre du terrain, à voir notre agriculture s’effondrer, notre industrie décliner, notre souveraineté s’éroder.
Français, réveillons-nous !
Exigeons de nos élites qu’elles cessent de trahir la nation au nom d’un rêve européen qui ne profite qu’aux autres.
La France mérite des combattants, pas des prêcheurs.
Que ceux qui représentent notre pays à Bruxelles se rappellent une chose : leur devoir n’est pas de construire l’Europe, mais de faire triompher la France.
Tout le reste n’est que lâcheté déguisée en vertu.